Études et publications
Système Alternatif de Mobilité
Et si la France pouvait se passer de la voiture ? Le Forum Vies Mobiles propose un système alternatif de mobilité (SAM), plus inclusif, plus écologique et cinq fois moins coûteux que le système voiture actuel, qui peut être mis en place dès demain en s’appuyant sur les infrastructures existantes. L’étude démontre non seulement que cela fonctionne, mais aussi que cela apporterait des réponses aux grands défis auxquels nous sommes collectivement confrontés : isolement de certains territoires ou de certaines populations, transition démographique, crise climatique, développement d’une autonomie stratégique du pays.
Cette étude sur la faisabilité technique et le coût d’un système alternatif de mobilité (SAM) a été menée pendant deux ans avec les bureaux d’étude Vizea et BL évolution sur une idée originale de l’ingénieur Pierre Helwig. Les bureaux d’étude ont dessiné et chiffré le système sur sept départements représentatifs
du territoire métropolitain et de sa diversité. Un chiffrage national a ensuite été réalisé à partir de ces sept territoires.
Les pratiques de mobilité des enfants de la maternelle au lycée en France
L’Ademe, accompagnée par 6t-bureau de recherche, a ainsi réalisé une vaste enquête sur les pratiques de mobilité des enfants de la maternelle au lycée en France. 5 000 parents dans l’Hexagone et 500 parents dans les DROM (Réunion, Guadeloupe, Martinique, Guyane) ont été interrogés par le biais d’un questionnaire diffusé au printemps 2025. En complément, une enquête a été menée auprès de quelques 500 jeunes de 18 à 20 ans. Cette étude fournit des données inédites et représentatives sur l’équipement et les pratiques de mobilité des enfants de 3 à 18 ans en France, ainsi que sur les perceptions parentales et celles de jeunes adultes de 18 à 20 ans. L’usage des différents modes par des enfants de différentes classes d’âges, ainsi que les pratiques de déplacement aussi bien vers le lieu d’études que pour des motifs de loisirs. Cette étude s’intéresse également au processus d’autonomisation des enfants dans leurs déplacements (âge, conditions) et met au jour des différences selon l’âge des enfants, leur genre ou encore le type de territoire de résidence.
Contribution du développement de la marche et du vélo à la décarbonation
Cette étude de l’Ademe vise à évaluer le potentiel des modes actifs (marche et vélo) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air à l’échelle nationale, en tenant compte des spécificités territoriales (urbain, périurbain, rural).
Une première méthode a été développée, basée sur la généralisation des meilleures pratiques actuelles, observées sur certains territoires pionniers, à l’ensemble du territoire national. Elle prend en compte également la réduction des distances induite par la progression des déplacements à pied et à vélo. Elle permet de quantifier l’évolution des parts modales de la marche et du vélo dans chaque type de territoire (rural, périurbain, urbain) et la réduction des émissions de gaz à effet de serre associée. Une deuxième approche établit un potentiel théorique de pratique du vélo beaucoup plus important : un modèle d’analyse des boucles de déplacement effectuées par les français a permis d’estimer un potentiel minimal de déplacements qui ne peuvent être réalisés autrement qu’en voiture et un potentiel maximal de déplacements réalisables à vélo.
Mobilité à pied et bilan socio-économique de la marche
La pratique de la marche est mal connue et imparfaitement analysée dans les grandes enquêtes de mobilité. La première partie de l’étude a quantifié la marche dans les déplacements (pour aller travailler, à l’école, faire des achats…), les loisirs, la randonnée et le sport et enfin dans les espaces privés (au domicile, sur le lieu de travail…). Au total, les Français marchent en moyenne 1h12 par jour, dont 12 minutes de déplacements à pied, 18 minutes de marche loisir, randonnée et sport et 42 minutes dans les espaces privés. La seconde partie de l’étude a estimé les impacts socio-économiques de la marche, sujet peu exploré à ce jour. Ces impacts sont très positifs pour la société dans son ensemble. Le bénéfice des politiques en faveur des déplacements à pied dans les territoires est estimé à 57 milliards d’euros. Les postes sur lesquels les impacts sont les plus élevés sont l’efficience des actifs en emploi (20 Md€) et la santé (17 Md€). Enfin, si la part des déplacements à pied passait de 24 % (part actuelle) à 30 %, le bénéfice économique supplémentaire serait d’environ 35 milliards d’euros.
Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France
L’étude « Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France » dresse un état des lieux des différents usages du vélo en France, y compris les usages professionnels et de leurs trajectoires d’évolution à 5 ou 10 ans. Elle en mesure les effets économiques et analyse les bonnes pratiques internationales en matière de politique vélo afin d’éclairer les décideurs publics et privés dans leurs projets de développement des mobilités cyclables, mais également les industriels du cycle, ceux du sport et les professionnels du tourisme désireux de tirer le meilleur bénéfice du retour à la pratique du vélo.